Mon bien-aimé / Toi que mon coeur aime

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Mon bien-aimé (Cantique des Cantiques 5:2)

 

C’était un nom d’or que l’ancienne Eglise

dans ses plus sublimes moments de joie avait coutume de donner à l’oint de l’Eternel.

C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe

Ouvre-moi ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite 

Car ma tête est couverte de rosée.

Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.

 

Quand pour les oiseaux le temps était venu de chanter, et que la voix de la tourterelle était entendue dans son pays, sa note d’amour était plus douce que tout autre, lorsqu’elle chantait "Mon bien aimé" est mien et je suis sien: il nourrit parmi les lis. Toujours dans son cantique des cantiques elle l’appelle par ce nom délicieux, "Mon bien aimé!" Même durant le long hiver, quand l’idolàtrie avait desséché le jardin du Seigneur, ses prophètes trouvèrent du temps pour mettre de côté le fardeau du Seigneur, pour une courte saison, et pour dire comme Esaïe le fit : "Je chanterai un cantique à mon bien aimé sur sa vigne". Quoique les Saints n’aient jamais vu sa face, quoiqu’il ne fut pas encore fait chair, et n’avait pas habité parmi nous, ni que personne n’ait contemplé sa gloire, pourtant il était déjà la consolation d’Israël, l’espérance et la joie de tous les élus, le "Bien aimé" de tous ceux qui étaient debout devant le Tout puissant.

 

Nous, dans les jours de l’été de l’Eglise avons aussi coutume de parler de Christ comme étant le meilleur bien aimé de notre âme, et de ressentir qu’il est très précieux, le plus beau d’entre dix mille, entièrement aimable. C’est vrai que l’Eglise aime Jésus, et le proclame comme étant son bien aimé, et l’apôtre ose défier l’univers entier de la séparer de l’amour de Christ, et il déclare que ni les persécutions, ni la détresse, ni l’affliction, le péril ou l’épée n’ont été capables de le faire. Il se glorifie joyeusement, dans le Seigneur. Qu’en toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. O que nous te connaissions mieux, toi précieux Jésus ! Ma seule possession c’est ton amour; Sur la terre ici bas, ou là haut dans les cieux. Je n’ai pas d’autre ressource; Et quoique avec une fervente persévérance je prie et t’importune jour après jour, Je ne te demande rien de plus.  

 

 

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Ô toi que mon coeur aime 

 

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C’est bien d’être capable de dire au Seigneur Jésus, sans "si" ou "mais," "Dis-moi, ô toi que mon coeur aime." Beaucoup ne peuvent seulement dire de Jésus qu’ils "espèrent" l’aimer et ils sont persuadés qu’ils l’aiment; ils se basent en fait sur une expérience relativement légère et dépourvue de réel fondement et ils en sont satisfaits. Personne ne doit céder à la tentation de rester en paix tant qu’il n’est pas sûr d’être à l’aise quant à cette chose d’importance si vitale. Les anciens chrétiens ne parlaient pas généralement en employant des "mais," des "si," des "j’espère," et des "j’ai espoir," mais ils ont parlé positivement et clairement. "Je sais en qui j’ai cru,"dit Paul. "Je sais que mon Rédempteur est vivant disait Job". Ayez une connaissance positive de votre amour de Jésus, et ne soyez pas satisfait jusqu’à ce que vous puissiez parler de votre intérêt en Lui comme une réalité, une certitude d’avoir reçu le témoignage du Saint-Esprit, et son sceau sur votre âme, par la foi.

Le véritable amour de Christ est dû à chaque fois au travail de l’Esprit-Saint, et cela est gravé dans notre coeur. Il est la cause réelle de tout cela; mais la raison logique de notre amour pour Jésus se trouve dans Lui-même. Pourquoi aimons-nous Jésus? "Parce qu’il nous a aimé le premier." Pourquoi aimons-nous Jésus? Parce qu’il "s’est donné lui-même pour nous." Nous avons la vie à travers sa mort; nous avons la paix à travers son sang. Bien qu’il soit riche, maintenant, pour notre cause, il est devenu pauvre. Pourquoi est-ce que nous aimons Jésus? Cela est dû à l’excellence de sa personne.

Nous sommes remplis avec un trait de sa beauté. Une admiration de ses charmes. Une prise de conscience de sa perfection infinie. Sa grandeur, sa bonté, et sa beauté, tel un rayon resplendissant, fusionnent ensemble et enchantent l’âme dans un ravissement total, ce qui lui permet de s’exclamer : Dieu est d’une beauté parfaite. Béni soit un tel amour, qui lie le coeur avec des chaînes plus douces que la soie, et cependant plus fermes et indomptables.

 

 

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19/02/2011
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