Homme bien-aimé
Enfant de Dieu, hésites-tu à t’approprier ce titre ? Ah ! Ton incrédulité t’a-t-elle fait oublier que tu es bien-aimé toi aussi ? N’a t-il pas fallu que tu sois bien-aimé, pour avoir été racheté par le précieux sang de Christ, comme celui d’un agneau sans défaut et sans tâche ? Lorsque Dieu frappa son unique Fils pour toi, qu’était-ce si ce n’est être bien-aimé ? Tu vivais dans le péché, et tu te débattais, ne dois-tu pas avoir été bien-aimé pour que Dieu ait été si patient avec toi ? Tu as été appelé par grâce et conduit à un sauveur, tu as été fait enfant de Dieu et héritier des cieux.
Tout cela prouve un amour très grand et surabondant, n’est-ce pas ? Depuis ce temps, que ton sentier ait été rendu rude par des difficultés ou adouci par la miséricorde, il a été rempli de preuves que tu es un homme bien-aimé. Si le Seigneur t’a éprouvé, ce n’était pas sous le coup de la colère; s’Il t’a fait pauvre, cependant tu as été riche de grâce. Plus tu te sens indigne en toi-même plus il est évident pour toi que seul un amour inexprimable pouvait avoir conduit le Seigneur Jésus à sauver une âme telle que la tienne. Plus tu te sens fautif, plus l’amour abondant que Dieu a manifesté est clair, en ce qu’Il t’a choisi, appelé, et fait de toi un héritier du bonheur divin. Alors s’il existe un tel amour entre Dieu et nous, vivons sous son influence et sa douceur et usons du privilège de notre position.
N’approchons pas notre Seigneur comme si nous étions des étrangers, ou comme s’Il ne voulait pas nous écouter, car nous sommes bien-aimés de notre Père qui nous aime. Lui, qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera t-Il pas aussi toutes choses avec Lui ? Viens courageusement, car malgré les murmures de Satan et les doutes de ton propre coeur, tu es bien-aimé. Médite sur la grandeur et la fidélité extrêmes de l’amour divin ce soir, et va te coucher en paix.