La chartre des cieux
Voici un passage de choix, croyant, "Si tu traverses les eaux, je serai avec toi." Tu es affranchi pour cela. En voici un autre : "Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi. "Tu es affranchi pour cela. Tu es un invité bienvenu à la table des promesses.
L’Ecriture est un trésor sans faille rempli de provisions infinies de grâce. C’est la banque des cieux, tu peux en prendre autant qu’il te plaît sans permission et sans entrave. Viens par la foi et toutes bénédictions sont à ta disposition. Il n’y a pas une promesse dans la Parole qui sera supprimée. Dans les profondeurs des tribulations laisse cette liberté te consoler; au milieu des vagues de la détresse laisse-la t’encourager; quand la tristesse t’entoure, qu’elle soit ta consolation.
C’est le témoignage de l’amour de ton Père, tu as un libre accès à cela à tout moment. Tu as aussi "un libre accès au trône de la grâce." C’est le privilège du croyant d’avoir accès à tout moment à son Père céleste, quelques soient nos désirs, nos difficultés, nos besoins, nous avons la liberté de tout déverser devant lui. Combien nous avons pu pécher importe peu, nous pouvons demander et nous attendre au pardon. Notre pauvreté ne signifie rien, nous pouvons invoquer sa promesse en ce qu’il pourvoira en toutes choses nécessaires. Nous avons la permission d’approcher de son trône à tout moment; à l’heure la plus sombre de la nuit, ou à la chaleur la plus brûlante de midi.
Exerce ce droit, Croyant, et fait honneur à ton privilège. Tu as accès librement à tout ce qui est gardé précieusement en Christ : la sagesse, la justice, la sanctification et la Rédemption. Peu importe quel est ton besoin, car il y a une abondance de provision en Christ et c’est là "pour toi." Ô quelle liberté est la tienne ! Affranchi de la condamnation, le libre accès aux promesses, au trône de la grâce et enfin la liberté d’entrer dans les cieux.
Ainsi nous serons avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4:17)
L'horizon se colore; à l'Orient parait
La radieuse aurore que mon âme espérait.
La nuit fut longue et noire, mais voici que le ciel
Resplendit de ta gloire, pays d'Emmanuel.