Histoires divines
Une bouteille à la rivière
Il était une fois un homme dont la rencontre avec le Christ transforma la vie. L’écoute de l’Evangile avait ouvert son existence à la paix et à la joie irremplaçables de l’amour de Dieu. Il voulut de suite partager sa découverte avec le plus grand nombre. Malheureusement, cet homme était dans un fauteuil roulant. Attristé de ce qu’il ne pouvait pas se déplacer, il se mit pourtant à chercher un moyen de répandre la bonne nouvelle au monde. C’est en regardant la petite rivière qui s’écoulait près de sa maison que lui vint une lumineuse idée. Il s’empressa de demander à ses voisins de lui apporter toutes leurs bouteilles vides. Il les recueillit toutes et déposa dans chacune d’elle un petit traité annonçant l’amour de Dieu. Puis, il jeta les bouteilles à la rivière, les laissant emporter par le courant.
Bien plus tard, l’on vint raconter à cet homme comment des personnes étaient venues à Christ grâce à un petit feuillet trouvé dans une bouteille portée par la rivière.
Cette merveilleuse et authentique histoire nous rappelle que chacun de nous est précieux aux yeux de Dieu quand bien même nous nous sentirions petits ou faibles. Nous ressemblons à ces lettres portées par le courant de l’amour de Dieu, que chacun devrait rencontrer en se laissant toucher par la présence de Jésus en nous. Nous ressemblons à cet homme qui sut laisser la créativité divine transcender ses limites humaines. En réalité, quand nous l'apportons aux pieds du Seigneur, notre petitesse est une magnifique opportunité pour Dieu de faire resplendir Sa gloire et de montrer Son art de faire des miracles. L'apôtre avait ainsi raison de confesser : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi (2 Corinthiens 12).
Célébrons donc notre petitesse, afin que Dieu puisse agir de manière grandiose et inattendue à travers les petits lumignons que nous sommes.
Leçons d'un petit oiseau
Alors que je sortais d'un centre commercial, mon regard s'arrêta sur un groupe de petits oiseaux cachés derrière les chariots. L'un d'eux, plus grassouillet que les autres, tenait fièrement dans son bec un épais morceau de mie de pain. En le voyant, je ne pus m'empêcher de sourire en repensant aux paroles du Christ :
Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment, ni ne moissonnent, ils n'amassent rien dans les greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
Au milieu de mes inquiétudes quotidiennes, ce petit oiseau était comme un signe de la bonté de Dieu. Si notre Père céleste n'oublie aucun de ces petits oiseaux qui Lui appartiennent, s'Il prit soin de gâter celui-ci un jour d'automne, à combien plus forte raison ne manquera-t-Il pas de prendre soin de moi. Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous ? Cependant pas un d'eux n'est oublié devant Dieu. Soyez donc sans crainte, vous valez plus que beaucoup de moineaux (Luc 12:6-7).
Ce petit oiseau venait me rappeler que j'étais précieuse aux yeux de Dieu et que nous le sommes tous car tous, nous sommes l'oeuvre de Ses mains, le fruit de Son Amour, le troupeau que Sa main conduit. Dieu nous connaît et nous comprend. Aucun détail de notre vie n'est oublié. Se pourrait-il que ce petit oiseau en soit conscient ? Remerciant Dieu pour son copieux repas. De la même manière, nous pouvons être reconnaissants pour chaque bénédiction que Dieu déploie sur nous : le soleil qui se lève, la clarté de la lune, la pluie du printemps, le chant des oiseaux...et tout spécialement de ce petit oiseau qui venait me rappeler : Ne t'inquiète pas, Dieu tient toute ta vie dans Ses mains.